Alors que début 2010, le fabricant canadien occupait la première place sur le marché des smartphones aux Etats-Unis avec ses terminaux BlackBerry, aujourd'hui il se voit relégué à la 3ème place.
RIM dépassé par Apple sur le marché américain des smartphones
RIM, le fabricant canadien à l'origine des smartphones BlackBerry, est clairement en perte de vitesse aux Etats-Unis où il perd la 2ème place face à la montée d'Apple et d'Android. Android, RIM et Apple sont les trois principaux acteurs du marché américain des smartphones et jusqu'à présent le classement selon le nombre de parts de marché se faisait dans le même ordre. Selon le dernier rapport publié par comScore, le cabinet spécialisé dans les études internet et les technologies numériques, le smartphone BlackBerry aurait perdu 4,7% de parts de marché tandis qu'Android aurait gagné 5,2% et l'iPhone 1,3%.
Le leader outre-Atlantique reste donc Android, le système d'exploitation de Google qui est utilisé sur plusieurs modèles de smartphones provenant de plusieurs fabricants avec un total de 36,4%, suivi par Apple (iPhone) avec 26% et RIM (BlackBerry) avec 25,7%.
Le BlackBerry Bold 9900, futur smartphone phare de RIM, allie puissance, écran tactile et clavier physique.
Vers un retour en puissance de BlackBerry ?
Selon une étude du même cabinet comScore, au Canada, terre d'origine de BlackBerry, RIM resterait leader avec plus de 40% de parts de marché : 42% au premier trimestre 2011.
Le fabricant canadien prépare le renouveau de sa gamme de smartphones BlackBerry avec un accent encore plus important sur le tactile et sur le multimédia grâce à BlackBerry OS 7 déjà présenté en démonstration sur le prochain Bold 9900, successeur du Bold 9000.
Récemment commercialisée, la tablette BlackBerry PlayBook, bien que critiquée pour son manque de fonctionnalités proposées lors du lancement, apporte un vent de fraîcheur sur le marché des terminaux mobiles compte tenu des interactions proposées avec les smartphones du fabricant.
Plus visible que jamais, BlackBerry devra donc s'appuyer sur sa réactivité et régler un dernier détail majeur : son catalogue d'applications, bien plus réduit que ceux de l'iPhone ou d'Android.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire